Père Réal Tremblay, Président de l'Académie Pontificale de Théologie (Troisième partie).

Cette petitesse de Jésus enfant à la fin de sa vie sous un aspect encore plus radical. On y retrouve Jésus mort crucifié enveloppé dans un linceul et déposé en un sépulcre d'emprunt. L'art iconographique a bien vu le rapport entre les deux évènements, sans parler des meilleurs peintures des époques subséquentes comme le Caravage (1571-1610); Georges de la Tour (1593-1652) et tant d'autres. Pensons aux deux "nativités" du premier, celle de Palerme (hélas dérobé et détruite par la mafia locale) et celle de Messines. Ou encore à l'"Adoration des bergers" du second. On peut supposer que Thérèse a aussi percu le rapport en l'ajoutant à son nom de religieuse. Par delà les diverses circonstances qui ont pu la pousser à une telle décision, le fait qu'elle a voulu se lier à ce qui est, humainement parlant, le plus petit dans la vie de Jésus.

Référence : Revue "Vie thérésienne" du sanctuaire de Lisieux. 2017, n°226.